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Industrie automobile : une centaine d’opérateurs locaux se positionnent pour fournir des composants 

L’industrie automobile en Algérie connaît une transformation majeure alors qu’une centaine d’opérateurs locaux se positionnent dans le secteur de la sous-traitance, selon les déclarations du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Dans une interview accordée à la revue « Indjazat », M. Aoun a souligné les opportunités d’investissement offertes par le développement de cette industrie, en particulier dans les filières de la sous-traitance et de l’exportation vers les usines automobiles à l’étranger.

Le ministre a noté qu’actuellement, des centaines d’opérateurs locaux se préparent à devenir des fournisseurs pour les industries automobiles, avec une vingtaine d’entre eux capables de produire pour le secteur. Certains ont même réussi à obtenir des contrats de prestation-fourniture avec des constructeurs automobiles après une phase d’accompagnement et d’homologation.

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Parmi les constructeurs concernés, M. Aoun a mentionné Renault, Fiat et Soprovi (constructeur de camions de marque Volvo). Il a précisé que le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a adopté une stratégie d’accompagnement pour les sous-traitants, visant à créer une base solide pour cette activité. Cette stratégie comprend le renforcement de l’intégration des capacités nationales en valorisant les intrants locaux pour réduire les importations et augmenter les exportations.

La sous-traitance dans le domaine de l’automobile concerne une variété de composants, notamment les sièges, le câblage, les tapis d’étanchéité, les joints d’étanchéité, les pièces en plastique, les pneumatiques, les pièces en caoutchouc, les batteries, la peinture, les solvants, le vitrage, la sellerie, les fuseaux de câbles et les pièces usinées.

Pour encourager cette activité, le gouvernement a mis en place des mesures incitatives, notamment un régime préférentiel et des exonérations de droits de douane et de TVA pour les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants.

De plus, il a été convenu de créer quatre bourses de sous-traitance et de partenariat pour accompagner les entreprises sous-traitantes et faciliter les relations commerciales entre les donneurs d’ordres et les receveurs d’ordres.

Cette dynamique de développement de la sous-traitance dans l’industrie automobile représente une opportunité significative pour l’économie algérienne. En encourageant l’émergence de fournisseurs locaux compétitifs, elle contribue à la création d’emplois, au transfert de technologie et à la diversification de l’économie nationale.

Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de qualité et de compétitivité. Il est crucial d’accompagner les sous-traitants dans leur montée en puissance et de garantir des normes élevées de production pour répondre aux exigences des constructeurs automobiles nationaux et internationaux.

En conclusion, l’Algérie entre dans une nouvelle ère dans le secteur de la sous-traitance automobile, avec un potentiel considérable pour renforcer son industrie et accroître sa compétitivité sur le marché mondial. Ce partenariat entre les acteurs locaux et les géants de l’automobile ouvre la voie à une croissance durable et à une intégration plus poussée dans les chaînes de valeur mondiales de l’industrie automobile.

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